La domotique a fait ses débuts dans les années 80, grâce à la miniaturisation des systèmes électroniques et informatiques. Les ingénieurs se sont dit qu’il pourraient mettre à profit cette technologie pour améliorer le confort et la sécurité des habitations.
Mais cela a été un grand fiasco. Le public n’était pas prêt, la technologie était trop balbutiante. Surtout, le consommateur ne voyait pas vraiment l’intérêt d’automatiser certains équipements de la maison. A l’exception de quelques geeks de l’époque, le public n’a pas été réceptif.
Mais depuis les système domotique pour la maison n’ont cessés d’évoluer. Un des problèmes a toujours été l’absence de véritable standard. Différents protocoles de communication réseau sont utilisés (cellulaire, wifi, zigbee, etc). Pour l’utilisateur c’est souvent un casse tête de s’y retrouver. Mais les choses sont en train de changer.
Ce qui donne un nouveau souffle à la domotique est un objet que nous avons quasiment tous dans notre poche ou posé sur notre bureau : un smartphone. Aussi bizarre que cela puisse paraître, les iPhone ou autres téléphones Android ont permis de rendre l’utilisation de la domotique plus simple avec l’apparition d’objets connectés vraiment faciles à utiliser.
On estime qu’en 2020 il y aura plus de 50 milliards d’objets connectés dans le monde. En moyenne chaque personne possèdera 6 objets connectés. On trouve évidemment un peu de tout mais le plus intéressant est que chaque objet connecté peut être piloté via son smartphone. Que l’on soit dans sa maison, au bureau ou en vacance à l’autre bout du monde, on peut y avoir accès. A condition d’avoir accès au réseau internet.
Il est donc facile de voir ce qui se passe chez soi avec une caméra connectée, de fermer les volets roulants à distance ou encore de piloter son système de chauffage. C’est d’ailleurs particulièrement pratique quand on sait que l’on va rentrer plus tôt du travail et que l’on a réglé le chauffage en mode éco.
Les objets connectés et la domotique ne sont pas sans poser quelques questions étiques. De nombreuses données personnelles sont collectées mais il n’y a aucune véritable règlementation à ce sujet. Au delà de la confidentialité il s’agit également d’un enjeu de vie privée.